La Nouvelle Comédie, Centre Dramatique National /
Saint-Etienne (42)

Palimpsestes Architectes,Maes Architectes,Studio Milou Architecture
Maître d'ouvrage : Ville de Saint-Etienne
Type de mission : Mission de base
Type : Cinéma - Musique - Spectacle
Architecte : Palimpsestes Architectes,Maes Architectes,Studio Milou Architecture
Livraison : 2017
Surface : 4 900 m²
Type de travaux : Restructuration / Réhabilitation
Hauteur : 28 m
Montant des travaux : 22,7 M€

Schéma général du projet de restructuration

Le projet est implanté sur le site de la friche industrielle de la SCM (Stéphanoise de Constructions Mécaniques) et plus précisément dans l’ancienne usine de machines-outils à destination des mines, il comprend pour l’essentiel :

– La restructuration complète de la nef traversante Ouest-Est dite la « grande Nef » afin d’accueillir la salle de répétitions principale, les locaux des comédiens ainsi que la salle de spectacle dite « Salle 300 ».

– La démolition de la Nef Ouest 1 et la restructuration complète des nefs Ouest 2, 3 et 4, constituant l’ensemble dit de « la flûte de pan » afin d’abriter un jardin (Nef 2), des salles de travail et des bureaux (Nef 3), le restaurant-bar et le hall central (Nef 4).

– La démolition complète des Nefs Est 1 et 2 associées à la construction de la salle de spectacle principale dite « salle 700 ».

Schéma structurel de la « salle 700 »  en extension

– Les ouvrages de fondation de la Salle 700 sont du type pieux forés à la tarière creuse, ancrés dans le substratum rocheux au-delà des passages altérés, avec injection préalable des fissures du faciès superficiel d’ancrage liées à l’exploitation minière du site sous-jacente.

– Les ouvrages de superstructure du volume en extension sont du type voile, poutre-voile et voile en drapeau en béton armé reprenant les différents niveaux de plancher intermédiaire.

– Entre les voiles et les poutres voiles en béton armé de grande hauteur, implantés à face et à lointain de la cage de scène, les planchers sont du type mixte acier-béton collaborant par mise en place de traverses en Profilés Reconstitués Soudés supports des ossatures scénographiques, de section en forme de PRS et de hauteur 940mm, d’entraxe environ 3.20 m, pour une portée égale à 16.60 m. Ces traverses métalliques forment l’appui des prédalles industrialisées d’usine autoportantes en phase provisoire, associées à une dalle de compression en béton armé coulée à la pompe, de la toiture terrasse de la cage de scène.

– Entre les voiles et les poutres voiles en béton armé de grande hauteur, implantés au dessus de la salle de spectacle, les planchers sont du type mixte acier-béton collaborant par mise en place de traverses en profilés ouverts standards du commerce supports des ossatures scénographiques, de section en forme de HEB500, d’entraxe environ 3.20 m, pour une portée égale à 90/15.50 m. Ces traverses métalliques forment l’appui des prédalles industrialisées d’usine autoportantes en phase provisoire, associées à une dalle de compression en béton armé coulée à la pompe, de la toiture terrasse de la Salle de spectacle.

 Principe d’intervention dans les volumes existants restructurés

– Le cône de fontis du puits minier dit « Puits des Echelles » a été conforté par mise en œuvre d’un remblaiement armé du type géogrille rigide.

– Tous les volumes créés dans l’encombrement des ouvrages existants sont du type « boîte dans la boîte » par voiles et dalles en pleine béton armé.

– Les fondations des ouvrages neufs sont du type superficielles par semelles isolées et filantes sur renforcement de sol du type SOIL MIXING pour les ouvrages moyennement chargés.

– Pour les ouvrages fortement chargés de la salle de répétitions, les fondations sont du type micropieux.

– Tous les volumes créés dans l’encombrement des ouvrages existants sont du type « boîte dans la boîte » par voiles et dalles en pleine béton armé.

– Les ossatures de charpente métallique existantes du type fermes et pannes treillis ont été confortées afin de permettre la reprise des complexes thermo-acoustique rapportés.

– Dans la partie restructurée, témoin de son époque, des éléments ont été gardé, tel qu’un pont roulant dans la salle « La Stephanoise », décoratif, mais s’intégrant parfaitement à la structure métallique visible rappelant alors le passé industriel du lieu.